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Pass vaccinal ou manipulation maximale

Par Thierry Boutet

Depuis le début de la pandémie les scientifiques sont aux commandes. Depuis deux ans les « conseillers » du Prince délivrent du haut de leur magistère leurs conclusions. Ils dictent aux politiques leurs conduites, ils refusent le débat scientifique. Quant aux citoyens, ils sont sommés par les médias de croire sans discuter ce que la « vérité officielle » leur délivre. 

Au début de la crise un certain flottement pouvait se comprendre. Après deux ans, cette absence de preuves scientifiques justifiant les décisions prises devient de plus en plus inquiétante. Il semble que l’on ait encore franchi un cap dans l’arbitraire avec le projet de loi qui va être déposé début janvier 2022 pour renforcer les outils de gestion de la crise sanitaire en imposant cette fois un « pass vaccinal » à la place du « pass sanitaire » 

Trois raisons officielles le justifieraient : l’explosion des cas avec l’arrivée du variant Omicron, l’efficacité mitigée des vaccins, le risque de saturation des hôpitaux par les non vaccinés.  Aucune de ces trois affirmations n’est soutenable « scientifiquement ». 

L’EXPLOSION DES CAS

Les médias nous rabattent les oreilles avec le taux d’incidence qu’ils confondent avec le nombre de « cas ». Celui-ci n’aurait jamais été aussi élevé depuis les débuts de la pandémie. Il serait de plus de 500 cas pour mille. Ce n’est pas le chiffre réel de l’épidémie qui n’est en fait pas aussi dramatique qu’on veut bien nous le faire croire  

La confusion entretenue entre taux d’incidence et nombre de cas est à l’origine de nombreux paralogismes (faux raisonnements faits volontairement pour tromper son interlocuteur) qui brouillent toutes les cartes.  Pour les épidémiologistes sérieux comme le Pr Toubiana, directeur de l’IRSAN, l’incidence c’est le nombre de malades pour 100 000 habitants durant une semaine. Selon ses chiffres, la plus haute incidence depuis le début de l’épidémie en France a été de 140 malades pour 100 000 habitants en une seule semaine.

L’incidence est devenu pour une raison inavouée celle des cas positifs. Ce nombre de « cas » dépend évidemment du nombre de personnes testées. Puisque l’on teste beaucoup on trouve beaucoup de cas positifs. Mais, là encore, il faut faire attention à un autre biais. Le taux de positivité reste faible. Sur le nombre de personnes testées moins de 10 % étaient positives à mi-décembre.

Enfin sur ce nombre de cas positifs peu de personnes sont malades. Une épidémie de grippe classique se caractérise par un taux d’incidence (de malades qui se déclarent tels à leur médecin) moyen entre 300 et 800/100 000 habitants par semaine. Or selon le Réseau Sentinelles (https://www.sentiweb.fr/france/fr/?page=bulletin), le taux d’incidence (de malades) du Covid était durant la semaine du 13 au 19 décembre 2021 est de 39/100 000. Un chiffre qui, même s’il monte au-dessus de 40/ 100 000, ne justifie pas d’affoler l’opinion pour imposer de nouvelles mesures liberticides. 

L’EFFICACITE VACCINALE

La seconde raison d’imposer le vaccin ou de nouvelles doses de rappel serait la baisse de son efficacité (après nous avoir dit le contraire sur des bases manifestement scientifiquement fragiles) 

Là encore, il y a tout lieu de douter du caractère scientifique, à tout le moins rationnel, de cette injonction à l’injection. Selon une étude du ministère israélien, la 3ème dose serait même inefficace pour prévenir la contamination. Le laboratoire Pfizer lui-même ne se mouille pas sur la question ( https://www.pfizer.com/news/press-release/press-release-detail/pfizer-and-biontech-provide-update-omicron-variant )

Si le vaccin comme le révèlent de très nombreuses études est inefficace contre le variant Omicron trois semaines après la seconde dose pourquoi le serait-il avec la troisième ? Mystère ? L’effet « booster » ? C’est un joli terme « marketing ». Hélas, il apparait de plus en plus établi que l’efficacité de la troisième dose ne dépasse pas 25 %. ( https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.12.20.21268121v1). Selon une étude allemande signalée par L’Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante (AIMSIB : https://www.aimsib.org/2021/12/25/refutation-des-arguments-scientifiques-justifiant-le-passe-vaccinal/?s=08 ), il semblerait que les vaccinés et les primo-infectées ont plus de chance d’être porteurs d’Omicron que les non infectés et les vaccinés ! Conclusions similaires d’après les chiffres communiqués par le gouvernement écossais : le nombre de cas positifs augmenteraient avec le nombre de doses et cette inefficacité de la seconde dose augmenterait avec l’âge. Les Danois font un constat identique notamment dans les iles Féroé ; idem en Norvège. Autant dire qu’Omicron, même s’il conduit très peu de personnes à l’hôpital et cause de très rares décès, se joue de la vaccination. Quant au gouvernement français, avec une logique qui échappe à l’entendement, il impose un vaccin inadapté pour un virus bien moins dangereux que le variant Delta. Comprenne qui peut. 

LA SATURATION DES HOPITAUX

Depuis le début de l‘épidémie le leitmotiv des politiques et de leurs conseillers est de prétendre tout faire pour ne pas encombrer les hôpitaux. L’injonction vaccinale repose essentiellement sur ce motif. Or ce n’est que de la propagande. Le rapport de L’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation du gouvernement (ATIH) a montré que les hôpitaux n’ont jamais été encombrés par le Covid, sauf durant quelques très courtes semaines durant la première vague. Le Covid n’a représenté que 2 % de l’activité des hôpitaux en 2020. L’Agence nous a aussi appris que 20 % des personnes passées par l’hôpital pour des motifs divers ont été déclarés COVID pour des raisons de facturation…  

Et cela continue. Aujourd’hui, on nous dit que le pass vaccinal est rendu nécessaire parce que les non vaccinés satureraient les hôpitaux. La Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DRESS) du Ministère de la santé a en effet titré un de ses communiqués : « Neuf fois plus d’entrées en soins critiques parmi les personnes non vaccinées que parmi celles qui sont complètement vaccinées de 20 ans et plus ». Les médias et beaucoup de politiques ont repris ce titre et l’ont traduit par « 9 personnes sur 10 en soins critiques sont non vaccinées ». Ce qui n’est pas du tout la même chose. Le chiffre de 90 % de non vaccinés dans les hôpitaux est faux, pour une raison simple : la population française est vaccinée à un peu moins de 90 % et les non vaccinés ne représentent qu’un peu plus de 10 % des 60 millions de français.  La règle de trois est facile à faire et le résultat est d’environ 50/50. Pour que le ratio de 9/10 soit exact, il faudrait qu’il y ait en France autant de vaccinés que de non vaccinés. Comme le montre le statisticien Pierre Lecot (https://www.aimsib.org/2021/12/25/refutation-des-arguments-scientifiques-justifiant-le-passe-vaccinal/?s=08), le taux d’occupation par des malades non vaccinés du COVID ne représente qu’environ 6 % de l’occupation des lits en soins critiques (qui ne sont pas ou pas tous des lits de réanimation). 

Faire porter aux non vaccinés le chapeau de l’encombrement des hôpitaux relève de la politique du bouc émissaire. Une propagande qui joue sur la peur et cache les vrais problèmes des hôpitaux depuis la mise en place de la tarification à l’acte (T2A) par Jean Castex quand il était directeur de l’hospitalisation et de l’organisation des soins au ministère de la santé (DHOS). Une propagande qui masque aussi les profits considérables que font les laboratoires grâce à la vaccination répétitive et généralisée « quoi qu’il en coûte ». 

Cette absence de raisons scientifiques interroge sur les motifs réels de la politique vaccinale que conduisent les instances internationales, les institutions européennes, le gouvernement français et de presque tous les pays. Une politique qui permet d’exercer un contrôle de plus en plus étroit sur les citoyens et qui les conduit comme des moutons terrorisés vers cette dictature orwellienne théorisée par le Président du Forum Economique Mondiale (WEF). Quand se réveilleront-ils ? 

Thierry Boutet 

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