Diane de Bourguesdon est connue de nos lecteurs pour ses nombreuses contributions à divers sites, dont « FigaroVox » et « Causeur ». Mère de famille, consultante, membre de notre comité de rédaction, elle est passionnée par ce que nous pourrions appeler « L’écologie conservatrice » : elle nous livre ici ce qu’est pour elle l’essence commune au souci écologiste et à l’esprit conservateur, un regard modeste sur la Nature.
Réjouissons-nous de ce que la préservation de la nature soit récemment devenue une préoccupation majeure de nos contemporains ! Que l’on soit climatosceptique ou non est somme toute secondaire : nul ne peut ignorer que notre planète porte presque partout la marque de la main humaine, marque qui s’apparente hélas trop souvent à une blessure.
Savoir le silence en voie de disparition sur la Terre suffit pour se figurer l’ampleur de l’envahissement par l’activité humaine. Et bien que l’emprise de l’homme sur le monde n’ait fait que croître depuis les origines de l’humanité, l’acte de transformation de la nature étant consubstantiel à la nature humaine, il est évident que cette emprise connaît depuis le XIXe siècle une accélération nette, muée ces dernières décennies en une accélération prodigieuse. Le moment est donc plus que venu de prendre la mesure de l’enjeu écologique et de consacrer à la recherche les financements adaptés.
Ce rapide exposé ne soulèvera sans doute pas d’objections majeures mais il laisse de côté un aspect crucial dès lors qu’il s’agit de traiter de cette question, aspect si essentiel qu’en lui résident vraisemblablement non seulement le cours des décisions politiques mais également tout bonnement le sort de notre planète : celui de l’état d’esprit de nos contemporains…
…lisez la suite dans le 1er numéro !