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Rendez Marcel Pagnol à la Buzine !

par Valentin Gaure

« Du passé, faisons table rase ». Plus de trente ans après la chute du « Mur de Berlin », le mantra de l’Internationale continue à se répandre. Il est devenu – s’il ne l’a pas toujours été – le seul horizon de la gauche. Marseille en est la plus récente victime. Le Figaro nous révèle que la mairie socialo-communiste vient d’exclure Nicolas Pagnol du château de la Buzine ; mondialement connu comme celui du Château de ma mère

Le petit-fils du cinéaste, qui s’occupait du site avec un rare talent, est prié de faire ses valises. L’adjoint à la Culture, le communiste Jean-Marc Coppola, souhaite transformer le château en une « maison de quartier ». Et saccager la mémoire d’un lieu qui incarne si bien l’identité de Marseille, pour ainsi dire de toute la Provence.

L’homme-lige du PCF efface d’un coup sec une programmation audacieuse, centrée sur le patrimoine cinématographique, qui fit la renommée de la région. Ainsi, la gauche en revient à ce qu’elle sait faire de mieux. Détruire froidement tout ce qui n’a pas été imaginé, conçu, disposé par et pour elle. Surtout lorsque cela fonctionne, intéresse le public et à l’outrecuidance de rendre hommage aux gloires de notre passé.

« La mairie de Marseille nous vire pour nous remplacer par une association ouvrière dont le cœur de métier est la gestion de centres sociaux et n’a aucune aucune expérience en équipements culturels. Ils vont transformer ce lieu mythique du patrimoine de Provence en Maison de Quartier. Ce château ce n’est pas juste quatre murs et un toit. C’est l’histoire de mon grand-père. J’y suis extrêmement attaché. Au-delà de mon cas personnel, c’est un lieu phare pour tous les Provençaux. Ce château symbolise leur langue, leur culture, leur patrimoine. C’est le patrimoine intellectuel de la Provence qu’ils vont détruire. C’est aberrant. »

Nicolas Pagnol

Le maire de Marseille, connu sous le nom de Payan, agit en socialiste. Il cède. Ce nouveau Guy Mollet obéit à sa gauche, constituée d’une sorte de nébuleuse velue, remugle d’écologistes, de communistes, de trotskystes… Un bouillon de culture qui impose sa démagogie et son perpétuel désir du piétinement.

Place, demain, à un nouveau lieu « social » destiné « aux jeunes des quartiers » ? On imagine aisément comment la gauche, camp de la laideur, substituera les salles de projection dédiées aux chefs d’œuvres du Septième art par des murs de graffitis, des ateliers LGBT ou encore des espaces dédiés aux prétendues « cultures urbaines ». Il n’y a qu’à regarder l’état de la Villa Médicis pour voir à quel point les progressistes peuvent enlaidir jusqu’aux plus impeccables splendeurs.

Pasolini écrivait : « L’histoire c’est la passion des fils qui voudraient comprendre les pères ». Nous soutenons évidemment Nicolas Pagnol, comme nous soutenons l’immaculée culture provençale !

Par la présente, nous apportons notre concours à la pétition lancée par la sénatrice Valérie Boyer, qui mène le combat pour la préservation des lieux.

SIGNEZ POUR SAUVER CE JOYAU DU PATRIMOINE MARSEILLAIS

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