Le ministre québécois de la Langue française, Simon Jolin-Barrette, est venu jeudi « tendre la main » à l’Académie française, face au « rouleau compresseur anglo-américain ». Dans un discours de haute-volée, il s’est présenté en digne héritier des défenseurs de la francophonie, tellement mise à mal au Canada et au Québec ces temps-ci.
« Nous aurions tort de voir dans le mouvement massif vers l’anglais un phénomène anodin. On nous le présente comme une ouverture sur le monde, en balayant du revers de la main toutes les objections ».
« Le choix massif de l’anglais n’est pas à l’abri de la critique, a fortiori quand il s’agit moins de la langue de Shakespeare que de celle de la Silicon Valley. Ce qu’on présente comme une ouverture sur le monde masque trop souvent l’acculturation, qui vient avec une importante perte de mémoire et d’identité ».
« Défendre la langue française, c’est défendre l’avenir. Et surtout, c’est défendre l’intégrité de ce monde, la beauté de ce monde, la diversité de ce monde ! ».
Un tel courage de la part des autorités françaises serait très appréciable.
Le Nouveau Conservateur vous propose de découvrir cette communication, sous sa forme écrite ou en version vidéo.
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