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Villepinte : le discours de Jean-Frédéric Poisson

Villepinte, le 5 décembre 2021 

Chers amis, je suis très heureux d’être avec vous et je voudrai commencer mon intervention  maintenant devant vous par quatre remerciements : 

– Le premier s’adresse à tous ceux qui ont organisé cet après-midi et qui sont là depuis  longtemps, peut-être depuis plusieurs jours, et grâce à qui nous sommes extrêmement  nombreux dans cette salle. J’y reviendrai. Merci à vous tous 

– Mon deuxième remerciement s’adresse aux forces de l’ordre, qui ont bien voulu  protéger cette réunion. 

– Mon troisième remerciement, et pardon pour cette légère provocation, s’adresse aux  fachistes qui ont essayé d’empêcher cette réunion publique (sifflements et huées dans  la salle) Ne les sifflez pas trop, leur présence et leur mode d’action nous disent que  nous avons raison. 

– Mon quatrième remerciement s’adresse aux militants des Républicains, ils ont bien  voulu nous donner comme adversaire la présidente du Conseil régional d’Île-de France, et j’adresse à cette présidente de la région ce remerciement personnel. Elle devait tenir un meeting en présentiel (comme on dit dans les débats du monde  moderne actuel) ; probablement que la perspective de cette immense affluence l’a  dissuadée de réunir des gens dans une petite salle, elle le fera par en « distanciel ».  Merci à elle. 

J’ai une bonne nouvelle pour vous.  

La civilisation est de retour en politique. La France est de retour en politique, la politique est  de retour en politique. Parce que Éric, que nous entendrons tout à l’heure, a réussi ce que nous avons été quelques-uns à essayer sans succès, à installer les enjeux de civilisation au  cœur, au centre de la campagne présidentielle.  

Nous partageons, nous tous ici, la même vision de la France et de sa mission. Nous croyons  que la France doit être présente dans le monde, en étant indépendante ; et non pas diluée ou soumise.  

Éric Zemmour croit cela aussi. 

Nous croyons que des personnes d’origines et de cultures différentes peuvent vivre en France,  en acceptant que ce cadre culturel soit celui que nous avons hérité de nos anciens, et pas un  autre. 

Éric Zemmour croit cela aussi. 

Nous croyons que le rapport de l’homme à la nature et à son environnement doit changer mais en rappelant qu’il y a davantage de dignité dans une personne humaine que dans un  cours d’eau, un arbre ou un animal. 

Éric Zemmour croit cela aussi. 

Nous croyons que la France ne se redresse jamais si elle ignore ou si elle rejette, comme les  progressistes veulent nous le faire croire, son passé, son héritage, ses traditions, sa langue et  son histoire. 

Éric Zemmour croit cela aussi. 

Ceux que nous nous apprêtons à affronter dans cette campagne présidentielle ne croient pas  la même chose que nous ; en tout cas, pendant très longtemps, ils ont fait comme s’ils n’y  croyaient pas.  

Une grande figure de la droite parlementaire a parfaitement résumé cette situation, il y a  quelques semaines, en déclarant : « l’émergence d’Éric Zemmour est le résultat de 40 ans de  nos propres renoncements ». On ne peut pas mieux dire. 

Mais qui est certain, mes chers amis, que si ceux qui ont renoncé pendant 40 ans accédaient au pouvoir, ils ne renonceraient pas cinq ans de plus ? Je suis persuadé qu’évidemment ils le  feraient. 

Et c’est la raison pour laquelle je suis venu vous rejoindre cet après-midi.  

Les cadres et militants de notre mouvement VIA sont nombreux dans cette salle aujourd’hui,  et je salue particulièrement Christine Boutin, notre présidente favorite et fondatrice qui est  avec nous. 

Je vous l’ai dit, nous avons en partage, mon cher Éric, et tu le sais bien, le même souci du  redressement de la France, la même passion pour la France et pour le génie français, la même ambition pour notre peuple qui est tout à la fois râleur, exigeant, imprévisible, mais grand,  inventif et généreux. 

Quelle est l’ambition que nous partageons ? Lui rendre les libertés qu’on lui a confisquées.  Qu’on nous a confisquées, et sans lesquelles rien n’est possible.  

Il s’agit d’abord de l’indépendance de notre pays – je ne m’y attarde pas, je l’ai évoquée tout  à l’heure – 

Mais il s’agit tout autant de la liberté de notre peuple, de nos libertés.  

Celles, innombrables, que le quinquennat d’Emmanuel Macron a rabotées, méprisées ou  ignorées : 

– La liberté de circuler ou de travailler, la liberté de conscience et de culte, la liberté  d’éducation. 

– La liberté d’être vacciné ou de ne pas l’être. 

– La liberté d’expression menacée par les censures de tout poil. 

– La liberté très concrète de choisir son lieu de résidence et son lieu de travail, sans  craindre les conséquences de la désertification de nos campagnes. 

– La liberté d’opinion, menacée par le fichage au nom de nos convictions  philosophiques, religieuses, ou syndicales, que le Gouvernement a le droit d’opérer depuis le décret du 4 décembre 2020. 

Tout cela, mes chers amis, est l’objet de notre action  

Nous avons le devoir d’aider les Français à reconquérir ces libertés. Certaines sont de principe,  d’autres sont plus « matérielles ». Elles sont toutes concrètes et quotidiennes. 

Cependant, lorsque nous aurons rétabli ces libertés, il restera, parmi nos compatriotes, des  personnes et des familles qui n’auront pas assez de force, ou pas assez de moyens pour  profiter de ces libertés retrouvées. 

Puis-je vous raconter une histoire ? Après la réunion publique d’Éric à Versailles où j’étais  présent, un certain nombre de ses soutiens sont venus me demander pourquoi j’insistais tant  sur cette dimension sociale d’un projet présidentiel. 

Voici ce que je leur ai répondu : Pourquoi croyez-vous que les chevaliers du Moyen-Âge se  sont mis spontanément au service de la veuve, de l’orphelin, et de l’opprimé ? Pourquoi croyez-vous que Napoléon III a apporté tant d’attention à la condition ouvrière ? Pourquoi  croyez-vous que des pères de famille ont inventé au début du XXème siècle la protection  sociale, les mutuelles et les allocations familiales ? L’ont-ils fait parce qu’ils s’ennuyaient, parce qu’ils avaient du temps libre, pour faire bien sur une carte de visite ? Bien sûr que non ! Ils l’ont fait parce que notre civilisation nous y oblige. Elle nous oblige, cette civilisation, à  marcher sur nos deux jambes. 

Nous sommes autant obligés par la France que nous le sommes par la veuve, par l’orphelin ou  par l’opprimé des temps modernes. Nous sommes obligés par les parents isolés qui élèvent  tant bien que mal leurs enfants, mais qui n’y parviennent pas, parce que la société, au fond,  n’est pas organisée pour eux.  

Nous sommes obligés par les enfants qui entrent dans la misère au moment même où ils  viennent au monde et qui n’en sortiront plus.  

Nous sommes obligés par les enfants handicapés ou autistes qui ne sont les bienvenus nulle  part et que personne ne sait comment accueillir. 

Nous sommes obligés par les familles qui, la plupart du temps faute de moyens, ne peuvent  pas accueillir le nombre d’enfants qu’elles voudraient pourtant accueillir. 

Tel est le projet politique que nous souhaitons porter et je sais parfaitement qu’Éric Zemmour  partage ces préoccupations, Il souhaite comme nous que le chef de l’État s’occupe de  l’indépendance de la France avec son gouvernement, que le parlement rétablisse les libertés  que les Français ont perdues, et que l’ensemble des acteurs de la société soient mobilisés pour  lutter contre la misère et les fragilités que subissent un trop grand nombre de nos concitoyens. 

Voilà, mon cher Éric, la seconde raison pour laquelle je suis venu aujourd’hui et pour laquelle  j’ai décidé, avec notre mouvement VIA | la voie du peuple, de t’apporter un soutien sans faille  et indéfectible. 

Je voudrai ici rappeler que nous avons confiance dans cette vision que nous partageons de notre pays. 

Nous avons confiance dans le fait que, comme nous, tu fais appel à la liberté et à la  responsabilité des personnes. Comme nous tu es convaincu que le travail doit payer.  Comme nous, tu es convaincu que le formidable tissu associatif, le formidable réseau des élus  locaux, ne demandent qu’à travailler pour le Bien Commun et pour le bonheur de nos  concitoyens ; et je salue au passage ici, il y en a quelques-uns dans cette salle, le dévouement  des élus locaux, que je remercie de leur discrétion et de leur action, vous pouvez aussi les  applaudir 

Et je ne peux pas, pour conclure, mon cher Éric, ignorer que je ne viens qu’expliciter les deux  principales raisons pour lesquelles tu as choisi cette date du 5 décembre, à la fois journée  d’hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et  de la Tunisie ainsi qu’aux rapatriés d’Afrique du Nord et Journée Nationale du Bénévolat. 

Quelle meilleure synthèse pour un projet politique. J’ai confiance dans ton courage et ta ténacité, ta capacité d’écoute, ta constance, ta volonté  de rassembler.  

Ces vertus sont indispensables à l’exercice du pouvoir, sans doute plus que toutes les autres.  Elles sont la condition du succès… Et tant de tes concurrents en sont dépourvus ! 

J’ai confiance dans ta volonté de faire de la France le champion de tout ce que le XXIème siècle  doit encore inventer :  

– Une nouvelle relation entre les nations du monde,  

– Une Europe enfin efficace et protectrice,  

– Un nouveau rapport à la création de richesses et à leur répartition,  – Un nouveau modèle de coopération entre le nord et le sud,  

– Un équilibre entre le commerce, la solidarité, et le respect de la nature, – Une nouvelle attention à nos territoires ultramarins,  

– Et tant d’autres choses. 

Voilà ce qu’il faut faire de la France, de notre France. 

Je te soutiens. Nous te soutenons. 

Parce que nous n’avons qu’une ambition, celle de notre pays.  

Et parce que je n’ai qu’une parole : et je la tiens. 

En avant pour la reconquête, à bientôt pour la victoire. Vive la France !  

Jean-Frédéric Poisson 

Président de VIA | la voie du peuple

Directeur de la publication du Nouveau Conservateur

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