Communiqué de Madame Laurence Trochu, présidente du Mouvement conservateur.
Une mise en examen pour avoir défendu Mila
Dans une tribune intitulée « Qui sera Mila à la Gay Pride ? », publiée en juin 2021 sur le site de Valeurs Actuelles, j’ai mis les groupes de pression LGBT face à leurs contradictions. Ils n’ont pas apprécié. Incapable de me répondre sur le terrain idéologique, une association, qui fait profession de déposer des plaintes tous azimuts, a décidé de m’attaquer. Elle m’accuse de «complicité de diffamation publique envers un particulier ou un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre » et de « complicité de provocation publique à la haine ou à la violence envers ces mêmes personnes ».
C’est avec la fierté d’avoir soulevé de justes interrogations que je serai prochainement mise en examen.
C’est avec fierté que j’ai appelé à « protéger Mila dans le cadre d’un consensus patriote et transpartisan ».
C’est avec fierté que je défendrai la liberté d’expression en France contre les Saint-Just du XXIème siècle incapables d’argumenter.
A ceux qui auraient oublié cette affaire, je rappelle qu’après avoir refusé les avances insistantes d’un individu se revendiquant musulman, Mila a critiqué l’islam dans une courte vidéo qui a été visionnée trente-cinq millions de fois. Harcelée, menacée de mort, placée sous protection policière, elle n’a reçu aucun soutien public des associations LGBT. Où étaient donc passées leurs « fiertés » ?
C’est précisément parce que ces associations censées défendre les personnes homosexuelles sont restées bien silencieuses lorsqu’elle a été menacée de mort, que j’ai estimé nécessaire de dénoncer leur mutisme.
Une semaine avant ma tribune, Mila déclarait à propos des « associations féministes et LGBT »,
« Elles n’ont pas envie de me soutenir. Ils essaient de trouver tout et n’importe quoi pour ne pas me défendre ». Un militant d’une de ces associations s’exprimant à titre personnel a d’ailleurs reconnu : « Le silence des associations LGBTQI+ face au sort de Mila a été une faute. J’en prends ma part. Cette faute, il nous faut maintenant collectivement la réparer ».
Parce que j’ai eu l’audace de défendre Mila contre les associations en question,
Parce que j’ai eu l’audace de mettre en lumière leur hypocrisie,
Parce que j’ai eu l’audace d’interroger leur utilité et leurs motivations,
Parce que je défends la dignité des personnes humaines, quels que soient leur état de santé, leur statut social ou leur orientation sexuelle,
J’attends avec impatience le jour de l’audience.
Je n’aurai pas besoin de me défendre d’accusations absurdes. Je me contenterai de dénoncer, comme Mila, « la lâcheté et la malveillance »
Laurence Trochu
Présidente du Mouvement Conservateur.