À noter dans votre agenda
Collloque de l’Institut Iliade le samedi 2 avril
à la Maison de La Chimie
« Restaurer le politique »
Identité – Souveraineté – Sacré
Le Nouveau Conservateur est heureux de soutenir le 9e colloque de l’Institut Iliade (Institut pour la longue mémoire européenne) – qui se tiendra le samedi 2 avril de 10 h à 19 heures, avec la participation de Paul-Marie Couteaux. Nous publions le programme intégral à la fin de cette communication
Programme
Ouverture des portes : 9 heures 30 – Début des interventions : 10 heures
- Nul n’échappe au politique !
Philippe Conrad - Qui est l’ami ? Qui est l’ennemi ?
Ego Non - Après la fin du politique, l’avènement du césarisme ?
David Engels - Table ronde animée par Charles de MeyerÉtat régalien et communautés organiques : quel équilibre ?
Alain de Benoist et Paul-Marie Coûteaux - Ethnos et polis – On ne remplace pas un peuple
Renaud Camus - Entretien avec Romain Petitjean
- Guerre ethnique ou guerre civile ?
Laurent Obertone
Début des interventions de l’après-midi : 14 heures
- Europe puissance. Une géopolitique continentale face au monde
Olivier Eichenlaub - Table ronde animée par Nicolas FaureGAFA, Big Pharma… Qui gouverne le monde ?
Michel Geoffroy, Pierre-Antoine Plaquevent et Ferenc Almassy - Reprendre le pouvoir sur les juges
Frédéric Rouvillois - Quel sacré pour le politique ?
Javier Portella - Table ronde animée par Floriane JeanninL’appel au peuple ou le recours aux élites ?
Julien Rochedy et Michel Maffesoli - Table ronde animée par Pierre-Alexandre Bouclay
Former les élites et les cadres de la renaissance française et européenne
Alexandre Pesey (IFP), Édouard Husson (ISSEP), Martin Sellner (GegenUni) et Fabrice Lesade (Iliade) - Qu’est-ce qu’un chef ?
Lionel Rondouin
Fin des interventions : 18 heures 30
Fermeture des portes : 19 heures
Nombreux stands
Dédicaces des auteurs
Exposition d’art
Buvette
Pour tout renseignement et pour toute inscription :
www.institut-iliade.com/iliade/colloque-iliade-2022
Quand : samedi 2 avril 2022 de 10 heures à 19 heures
Où : Maison de la Chimie, 28 rue Saint-Dominique, Paris 7e.
Identité, souveraineté
Comme son étymologie l’indique, le domaine du politique couvre l’ensemble des champs matériels et immatériels dans lesquels s’articulent et se déploient les forces et les équilibres qui régissent le destin de la cité (polis en grec ancien). L’art du politique est celui d’organiser et de conduire les affaires d’un peuple, d’une nation, d’un État. Il constitue par conséquent l’une des dimensions les plus essentielles et les plus décisives de l’existence humaine. Intrinsèquement lié aux notions de territoire, de peuple et de bien commun, l’exercice du politique implique l’existence de frontières, la distinction entre l’ami et l’ennemi, la conscience d’une origine commune et la volonté d’un destin partagé. Il se situe donc à la croisée des notions d’identité et de souveraineté, qu’il relie étroitement. À travers l’ordre qu’il instaure, le politique vise à garantir la sécurité extérieure et la paix intérieure.
Les défis de l’Histoire
Le politique exprime également une vision du monde spécifique, enracinée dans l’éthos de la civilisation dont il procède, en même temps qu’il réalise les potentialités ultimes de cette civilisation et lui donne corps sous la forme d’une réalité historique. Parce qu’il vise à ordonner l’espace au sein duquel se manifeste et se pérennise l’existence d’un peuple, il possède une dimension véritablement sacrée.
L’essence du politique est incompatible avec l’idée abstraite d’un homme porteur de droits universels. Le politique n’est pas réductible à la morale : il est l’actualisation du génie d’un peuple, selon des formes appelées à se renouveler en fonction des défis de l’histoire. Il n’y a pas plus de « régime idéal » qu’il n’y a de sens ou de fin de l’Histoire, mais bien une manière propre à chaque peuple d’affirmer son existence et d’assurer son devenir dans le fleuve du vivant.
Sur le socle de l’identité
Les peuples d’Europe sont aujourd’hui confrontés à des périls terribles : risque de submersion par des flux migratoires d’une ampleur sans précédent, effacement de leur culture et de leur mémoire historique, travail de sape contre les fondements même de leur souveraineté au profit d’entités et de groupes d’intérêts à visées mondialistes, attaques d’une violence inouïe contre la famille, mise en place de formes de dictatures larvées à la faveur de crises sanitaires, trahison ou subversion des élites.
Les temps sont venus pour les peuples d’Europe de se réveiller, et de retremper leurs énergies aux sources pérennes : en renonçant aux idéologies universalistes, en rejetant toutes les formes de soumission, il leur appartient de refonder la cité sur le socle de l’identité, afin d’assumer à nouveau leur destin historique.