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Les Synergies fructueuses

Guillaume de Thieulloy – Paul-Marie Coûteaux

Dans l’un des articles de ce volume, l’essayiste Jean-Paul Dous cite une curieuse phrase de Jacques Chardonne : « Les hommes ont tort de trop se mêler des affaires humaines ». Comme est sûr ce jugement ! Comme il est tentant pour un conservateur dont l’éthique tient beaucoup à la satisfaction de ce qu’il a, au bonheur de vivre en se tenant à l’écart d’affaires humaines si pleines d’hommeries, de se tenir à l’écart des af-faires politiques ! Sans doute pouvons-nous conjecturer d’ailleurs que, si le mouvement conservateur ne devient que lentement la force politique majeure qui manque tant à la droite et à la France en proie à la destruction systématique de ses richesses et de ses atouts, c’est que les conservateurs préfèrent en général se tenir à l’écart des tumultes ennuyeux de la vie sociale – jusqu’à ce que ladite vie sociale vole en éclats, les obligeant, comme l’ont fait Chateaubriand et tant d’autres après les destructions de la génération révolutionnaire 1789-1815, à sortir de chez eux pour redresser ce qui doit l’être et « remettre l’église au centre du village ». Sans doute sommes-nous entrés dans ces âges où les conservateurs sont bel et bien contraints de descendre dans l’arène, ce dont le succès du Nouveau Conservateur est un signe annonciateur parmi d’autres.

Cela est si vrai que ce succès nous dépasse. En présentant à nos lecteurs et abonnés notre douzième livraison, dite « Automne 2023 », et tandis que nous nous engageons dans notre quatrième année, nous mesurons chaque jour la croissance de l’audience de notre titre et, plus imprévu, découvrons à quel point il s’étoffe de nouveaux instru-ments à une vitesse que nous n’attendions pas. Autour de la revue proprement dite, quel florilège !

«Notre ligne»

Evoquons d’abord notre site, dont le nombre de consultations est en progression constante – confessons-le, nous ne lui accordions pas au début une attention suffisante ; et suggérons à nos lecteurs de le consulter souvent (https://lenouveauconservateur.org) : ils y trouveront d’abord ce qui ouvrait nos premiers volumes, et reste inchangé, le rappel de «Notre ligne» – en somme, notre charte fondatrice ; ils y trouveront aussi le résumé, quelquefois avant publication, des principaux articles du numéro à venir, ainsi que de nombreux articles originaux, ce qui est rendu nécessaire par l’afflux de contributions de qualité envoyées par nos correspondants, mais qu’il est impossible de publier tous dans la revue sans la faire « exploser ». Par ailleurs, le Journal de P-M C sera désormais mis en ligne chaque mois au fil de l’année 2024. Pour commencer seront publiés en entier le Journal 2022, puis le Journal 2023, puis, mensuellement, le Journal 2024. Et rappelons notre compte touitteur X (@LNCRevue ) dont le nombre d’abonnés approche les 3000, chiffre qui grandira à mesure que nos lecteurs reprendront nos messages sur leurs propres réseaux : ce sont nos « synergies fructueuses ».

A cela s’ajoutent les percées du Nouveau Conservateur dans divers instruments audiovi-suels dont il est superflu de rappeler la portée dans le grand public. Remercions ici la direction de TVLibertés, Philippe Millau et Martial Bild, pour l’aide qu’ils apportent non seulement à la diffusion mais aussi à la réalisation des Conversations du Nouveau Conservateur, lesquelles ont connu ces derniers mois des succès inespérés : on trouvera la liste des Conversations déjà diffusées p. 142. Rappelons qu’elles sont consultables sur n’importe quel moteur de recherche en tapant «TVL Conversations» suivi du nom de l’invité. Si les records précédents (émissions Zemmour, Verhaeghe, Lugan, Maffesoli…) ont été battus en août dernier par une Conversation avec Caroline Galactéros (158.000 vues à ce jour), ils l’ont été depuis lors par cinq conversations avec François Asselineau, dont l’une, il est vrai assez spectaculaire, approche les 230.000 vues. Merci aussi à M. Bild d’avoir convié P-M Coûteaux à présenter notre précédent numéro (n° 11, Quand l’«Occident» se noie dans la mer des mensonges») le 16 octobre dernier, pour un Zoom qui fit quelque bruit – cf. courrier des lecteurs p.x. Ce sont là des audiences auxquelles nous ne nous attendions pas et qui encouragent nos efforts audiovisuels. Deux Conversations sont mises en ligne en décembre l’une avec notre chroniqueur Philippe de Saint Robert, l’autre avec le Pr. Jean-Marc Berlière, prolongeant l’entretien publié dans notre précédent numéro sur son Histoire d’une falsification, Vichy et la Shoah dans l’Histoire officielle et le discours commémoratif, ouvrage qui contient d’énormes révélations sur la réalité de l’Occupation et de Vichy que nous fûmes parmi les premiers à oser présenter. On sait que LNC est aussi très présent sur Radio Courtoisie, notamment avec les émis-sions de Laurent Artur du Plessis et de P-M. Coûteaux.

Certes, bien des efforts restent à faire, notamment pour développer le nombre d’abonnés et étendre notre réseau de librairie, ce à quoi chacun de vous peut nous aider – cf. p. 140, liste des librairies partenaires et p. 148 nos offres d’abonnement. Attention, l’abonnement pour 4 numéros, encore inchangé, pourrait augmenter en 2024…

Rappelons enfin les dîners trimestriels, au Cercle National des Armées, du club Eleutheria, émanation du Nouveau Conservateur – présentation page suivante – pour finir, insistons sur les rencontres auxquelles nos lecteurs sont invités au théâtre du Nord-Ouest, situé près des Grands-Boulevards (13, rue du Faubourg Montmartre Paris IXe) – la prochaine aura lieu le 25 janvier (voir p. 1). C’est pour nous, un plaisir de retrouver lecteurs et abonnés autour de quelques-uns de nos contributeurs réguliers et nous remercions son directeur, Jean-Luc Jeener, de nous ouvrir généreusement ses portes – sans omettre d’inviter chacun à suivre la programmation de ce théâtre méritoire qui s’obstine, à présenter le répertoire classique. Etre conservateur est un art de vivre : alors, outre lire ET diffuser autour de nous Le Nouveau Conservateur, allons au théâtre !

Guillaume de Thieulloy                                                      Paul-Marie Coûteaux

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