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Nous passons du statut de « phare du monde » à celui d’exemple à ne pas suivre

Thierry Mariani est un vieil ami, rencontré à la fin des années 90 à la table de Charles Pasqua : alors jeune maire de Valréas (dans le Vaucluse, sa terre natale) et député RPR de bonne souche gaulliste (né en 1958, il adhère à 18 ans à ce parti lors de sa création) il était déjà, de par tous ses réflexes, un véritable souverainiste.

Je l’ai retrouvé un jour, par hasard, à Moscou, où il entretient des liens avec les plus hautes autorités politiques, donnant de la France une image fidèle de la vieille amitié franco russe. De la politique traditionnelles de la France, il donna de même une belle image en Irak, en rencontrant en 2002 le Président Saddam Hussein, puis en Syrie, où, non sans courage, il rencontra à plusieurs reprises le président Assad et le fit savoir.

La déliquescence occidentale a beaucoup à voir avec la certitude d’un progrès constant dans l’histoire. Une histoire qui devrait être synchrone et univoque. La richesse du monde, c’est la multiplicité des rythmes, des coutumes et des régimes politiques…

En 2012, après avoir été quatre fois élu député du Vaucluse, il devint député des Français de l’étranger dans une immense circonscription (Russie, Asie, Pacifique) où sa passion des voyages se donna libre cours. Toujours infatigable, toujours indépendant d’esprit, Thierry Mariani émit plusieurs propositions de loi pour limiter les flux migratoires, puis lança en 2010 une association parlementaire, « La Droite Populaire » par laquelle il entendait que la droite et le gaullisme redevinssent l’une et l’autre, ce qui ne l’empêcha pas d’entrer au gouvernement Fillon III comme Ministre des Transports puis d’être en 2013 vice-président de l’UMP -qu’il finit par quitter en prônant, plutôt que des alliances avec le centre, des alliances ponctuelles avec le Front National, auquel cependant il n’adhéra pas.

Un temps proche de Nicolas Dupont Aignan dont il s’éloigna, il fut élu en 2019 député français au Parlement Européen sur la liste de Jordan Bardela, plaidant en toutes occasions pour le rapprochement entre les droites nationales et populaires. Thierry Mariani fut le premier qui, alors qu’elle n’était encore qu’un projet, accepta de donner un entretien à notre revue, ce dont nous le remercions de grand cœur. -pmc.

Je suis favorable à l’union des droites parce que je suis favorable à un chemin politique bien connu, celui du rassemblement du peuple français…

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