De l’étrange capharnaüm de l’Internet, nous avons déterré, au détour d’une recherche, une vidéo édifiante. On y voit Jean-Luc Mélenchon, député des Bouches-du-Rhône, l’autoproclamé « Insoumis », le « nouveau Jaurès » encensé par la presse de gauche ; y tenir des propos pour le moins anti-Français et qui passent allègrement la borne du racisme… Sur les ondes de la radio communautaire Hit Radio, le trotskyste y proclame son incapacité « à survivre lorsqu’il n’y a que des blonds aux yeux bleus » (sic) et se souvient de son arrivée en France, après que ses parents, des colons de Tanger, aient été chassés du Maroc. Le retour à la mère patrie fut pour lui le comble de « l’horreur« … En effet, la France lui apparaissait comme « arriérée » et son peuple n’était pas autre chose qu’un ramassis « d’alcooliques » incapables de parler « toute espèce de langue étrangère« . Bigre !
Nous avons retranscrit, mot à mot, dans le langage souvent vulgaire qui sied au lambertiste, l’esclandre d’un candidat à la présidence de la République… Française.
Je ne peux pas survivre lorsqu’il n’y a que des blonds aux yeux bleus, c’est au-dessus de mes forces. Donc, quand on est arrivés en France, c’était l’horreur pour nous, parce qu’on avait idéalisé la France. Alors on a découvert un coin perdu de la Normandie, le pays de Caux, où les gens n’avaient jamais vu personne, où hélas pour eux, les malheureux, souffraient d’un alcoolisme épouvantable. Moi, de ma vie, j’avais jamais vu quelqu’un ivre dans la rue ! Vous imaginez au Maroc ? Ça existe pas ça ! Donc, nous étions consternés. Et puis personne ne parlait aucune espèce de langue étrangère ! La campagne française était extrêmement arriérée par rapport au Maroc des villes. Les gens se rendent pas compte de ça, mais c’était comme ça à l’époque.
