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L’imbécile regarde le doigt

Par François Martin

Contrairement à ce que l’on dit, la visite de Zemmour à Marseille était très réussie, parce qu’elle démontre précisément ce qu’il fallait démontrer, à savoir qu’il existe à son encontre une « coalition » de forces violentes, pilotées par les mafias et les « antifas », pour l’empêcher de s’exprimer, de façon parfaitement illégale, et dans le silence apeuré de la presse. Ces méthodes de chantage et de « terreur civile » appliquées contre lui sont les mêmes que celles qui ont préparé la prise de pouvoir d’Hitler. Il est très étonnant qu’aucun commentateur ne l’ait souligné.

Quand on voit le battage médiatique autour du doigt d’honneur fait par Eric Zemmour à une prétendue « antifa » à Marseille, en retour du sien, on se demande si on n’est pas chez les fous. En effet, que voit-on dans le reste de l’actualité du même jour et des jours précédents ?  

Le 25/11 :

  • une quadragénaire violée, puis grièvement brûlée par deux hommes en fuite
  • sept policiers agressés à Paris par des dealers de crack, en dehors de leur service
  • un agent d’accueil tué au Foyer des jeunes travailleurs d’Auray

le 26/11 :

  • un cocktail molotov jeté sur le domicile d’un policier municipal, des gendarmes caillassés
  • pris en flagrant délit de cambriolage, un homme attaque un policier à la disqueuse (!)

Le 28/11 :

– un policier hors service poignardé à Paris par une bande de voyous 

Et ce ne sont que quelques unes des multiples agressions commises ces jours-ci. Entre Janvier et Juin 2021, les agressions et homicides ont augmenté de 16% par rapport à la même période de 2020

A Marseille même, on sait maintenant que les journalistes prévenus « sous embargo » du programme d’Eric Zemmour ont complaisamment envoyé celui-ci, en pleine contradiction avec leur déontologie, et avec les pratiques démocratiques (qui veulent que les déplacements d’un candidat soient permis et respectés), aux groupes antifas et mafieux qui, largement, tiennent la ville. Partout où il est arrivé, des « comités d’accueil » l’attendaient. Il a été obligé de descendre du train avant d’arriver à Marseille. Le restaurant où il a dîné a été dégradé. Les habitants des lieux où il passait, évidemment, ont été menacés, de telle sorte qu’ils ont eu interdiction d’aller vers lui. Le message envoyé à tous est très clair : « si vous osez l’approcher, lui parler, il vous en cuira ». 

Le reportage de « Livre noir » fait sur le vif ce jour-là montre que les personnes interrogées, pour la plupart, n’ont pas de papiers. Certains avouent, assez librement d’ailleurs, qu’ils sont venus pour se faire soigner aux frais de la CME, ou qu’ils vivent du trafic de drogue. Tous suent la peur. Seules quelques femmes, après beaucoup d’hésitation, avouent qu’elles ne sont agressées que par les « blédards ». On comprend que toute la ville est aux mains des mafias, auxquelles les politiques ne veulent pas s’attaquer, et à qui ils n’osent rien refuser.

Et c’est Zemmour qui fait preuve d’une « attitude inqualifiable » ? C’est lui qui est « indigne de la fonction présidentielle » ? C’est son geste qui est « violent » ? C’est lui, parce qu’il descend dans la fosse aux lions, précisément pour montrer à tous la réalité de ce qui se passe, qui « manque de sang-froid » ? C’est lui qui « rate son rendez-vous avec les marseillais » ? C’est lui qui se « hanounise » ? C’est lui qui a « encore quelques heures pour renoncer » ?

Est-ce que nous sommes tous devenus fous ? Est-ce que nous ne savons pas tous ce qui arrivera si nous ne soutenons pas cet homme, nonobstant celui ou celle pour qui nous voudrons voter ? Ne savons-nous pas que le signal envoyé par notre critique hypocrite du « doigt » sera reçu 5/5 par tous les trafiquants, les profiteurs et les destructeurs de notre pays ? Est-ce que nous ne le savons pas ?

Est-ce que nous ne voyons pas que ce qui se met progressivement en place, un régime de terreur civile, c’est précisément ce qu’Hitler a créé pour asseoir son pouvoir ? Ce régime, Zemmour l’installe-t-il ou bien le dénonce-t-il ? Alors, s’il le dénonce, pourquoi est-ce lui que l’on traite de fasciste ? A voir ces réactions outrées, on se croirait à l’arrivée de Daladier au Bourget, à son retour de Munich en 1938. Chacun sait déjà comment cela finira, et malgré cela, tous l’acclament… La terreur les parcourt tous. Tragique moment d’histoire, où la lâcheté collective scelle déjà notre destin.

Ce n’est pas seulement l’imbécile qui regarde le doigt. Ce sont tous les lâches hypocrites et terrorisés. Si Zemmour ne peut pas s’exprimer, ils auront ce qu’ils méritent. Un jour, pas si loin, ce sont eux qui seront menacés, leurs maisons cambriolées, leurs enfants agressés, leurs filles violées. On les arrêtera dans la rue, et ils donneront leur portable et leur portefeuille, en baissant les yeux. Et on les tabassera s’ils osent exprimer une attitude de révolte contre le système politico-mafieux qui sera mis en place. Et la presse, qui « joue le coup » de façon si malsaine, ne sera pas épargnée. Elle paiera le « tribut » aux gangsters et aux révolutionnaires d’ultra-gauche, comme les autres. Ce jour-là, il sera trop tard pour dire « ce n’est pas cela que nous avions voulu ».

François Martin 

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