Entretien avec Ivan Rioufol
Que pensez-vous de la phrase de Julian Assange : ”Quand le pouvoir est concentré entre les mains d’un petit nombre d’individus très puissants, on glisse vers le totalitarisme” ? Assez net, non ?
Il a raison. La crise de la démocratie qui parcourt les pays occidentaux est née de cette défiance des élites dirigeantes pour les peuples enracinés. Ceux-ci ne veulent pas être précipités dans le chaudron du grand mélangisme. Démographiquement, ceux d’en haut sont évidemment minoritaires par rapport à ceux d’en bas. Ils ne peuvent espérer garder leur pouvoir qu’au prix d’abus de droit et d’une croissante maltraitance de la démocratie. Le gouvernement « du peuple pour le peuple par le peuple » n’a plus de sens quand ce peuple est vu « d’en haut » comme un danger.
L’autre jour, le premier ministre Jean Castex a dit qu’il n’entendait pas « lâcher la bride » en parlant de son Ordre Sanitaire de plus en plus despotique : il parle des gens comme il parlerait de chevaux. Il est intéressant de constater que l’accusation en complotisme est devenue commune, de part et d’autre de l’Atlantique, à tous ceux qui ne supportent plus d’être contredits par la piétaille. La peur, la culpabilisation, la censure, la contrainte sont devenus des instruments totalitaires du Système mondialiste aux abois…
…lisez la suite de cet entretien dans le N°2 !
Crédits image : Maud Koffler