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Netanyahou poussé vers la sortie

par François Martin

Dans la bouteille proche-orientale, la pression ne fait qu’augmenter. Le bouchon de cette bouteille s’appelle Netanyahu. Tout se conjugue pour qu’il saute.

Les analystes français ne font pas bien leur travail. Même les plus sérieux d’entre eux, encore marqués par les accusations d’antisémitisme et les anathèmes lancés depuis des décennies à la moindre critique du régime sioniste, n’osent pas remettre en question librement ce qui vient d’Israël. Or, de même qu’un médecin doit dire clairement au malade, ainsi qu’à ses proches, ce dont celui-ci souffre, afin qu’il puisse guérir, de même le géopoliticien ne peut agir lâchement, et cacher une partie des faits, par peur de déplaire. S’il se comporte ainsi, aucune analyse réaliste ne pourra être faite, et aucune solution de paix ne verra le jour. Dans cette guerre, les information et les chiffres provenant de Tsahal doivent être questionnés, et en particulier le nombre de ses morts.

S’approcher de la vérité sur ce plan est essentiel, parce qu’il est le marqueur de la réussite ou de l’échec de sa guerre contre le Hamas. Si les pertes sont faibles, la victoire contre son adversaire n’est qu’une question de temps. Si, au contraire, elles sont importantes, cela veut dire que le coût de cette guerre est très, voire trop élevé, que la stratégie ne fonctionne pas, et qu’il faut en changer. Or de nombreux signes semblent montrer qu’en effet, Israël n’atteint pas ses objectifs, et en particulier que le nombre de ses morts est bien plus important qu’on ne le dit.

Les buts de guerre ne sont pas clairs

Pourquoi ce questionnement est-il si important ? D’abord parce que les buts de guerre tels qu’énoncés par Israël ne sont pas clairs. En effet, après la sidération du 7 Octobre (1), Netanyahu, sous la pression de l’opinion, a affiché conjointement deux objectifs de guerre, l’éradication du Hamas et le retour des otages, sans préciser aux israéliens ce qu’il savait certainement lui-même, à savoir que ces deux objectifs n’étaient pas compatibles. En effet, même si Bibi (2) ne se doutait probablement pas que son armée aurait tant de difficultés (nous allons y revenir), il n’ignorait pas que la guerre urbaine est l’une des plus compliquées et féroces qui soit (3), et qu’à partir du moment où il s’y engageait, les chances de retrouver les otages vivants étaient forcément très faibles. Mais il a pu faire croire ce double objectif possible à une opinion naïve, qui a toujours vu son armée victorieuse ou presque, que ce soit dans des batailles de mouvement contre des adversaires moins forts, ou dans des opérations de police contre des palestiniens désorganisés et désarmés. L’un des éléments de cette équation, le prix à payer, soit des otages, soit des soldats, n’avait pas été clairement évoqué. L’opinion israélienne commence à se rendre compte, aujourd’hui, qu’elle a été trompée.

De plus, en parallèle, Netanyahu poursuit, implicitement, un troisième but de guerre : le génocide de Gaza. Cet objectif est si manifeste qu’il est presque explicite. De nombreux éléments le prouvent (4). Pourquoi Bibi affiche-t-il aussi imprudemment une telle trajectoire ? Parce que, pour le moment, l’équilibre de son cabinet dépend de ses ministres les plus radicaux (5). S’il montre trop tôt des velléités plus « modérées », il sait qu’ils le lâcheront. Mais par ailleurs, cet acharnement à la destruction, qui ne sert pas du tout les objectifs d’éradication du Hamas (6), rend encore plus probable la mort de nombreux otages. L’opinion s’en rend compte, et ça lui déplaît profondément. 

Tsahal, une armée peu professionnelle ?

Il peut paraître étonnant d’énoncer une telle affirmation, alors que la propagande de Tsahal tend à la présenter comme « la meilleure armée du monde ». En vérité, si l’on y réfléchit, cette assertion ne veut rien dire, parce que l’on ne peut en juger qu’au combat, le « juge de paix », peut-on dire, de toute armée. Or, d’abord, Tsahal ne combat plus depuis 2006, date de la guerre contre le Hezbollah, qu’elle n’a pas réussi à gagner (7). Israël ne peut donc se prévaloir de victoires récentes pour justifier sa réputation (c’est même le contraire qui est vrai !). Les équipements sophistiqués ne suffisent pas, si l’entraînement n’est pas à la hauteur, et surtout l’entraînement « en vraie grandeur », celui de la guerre.

De plus, un phénomène très important n’a pas été suffisamment étudié : Israël n’a pas une armée, mais deux, très différentes. En effet, à côté d’un corps professionnel d’environ 170.000 soldats,  Tsahal dispose d’environ 450.000 réservistes (8). Or, depuis une vingtaine d’année (et le conflit de 2006 contre le Hezbollah n’a pas inversé les choses), l’armée de métier, alignée sur les armées occidentales, s’est dotée financièrement et professionnalisée de plus en plus, techniquement et numériquement, au détriment de sa réserve. Ceci n’est pas gênant dans un conflit « classique », mais l’est infiniment plus dans une guerre urbaine, où la technicité des équipements compte beaucoup moins que la rudesse et l’entraînement de combattants très motivés. A l’évidence, dans cette affaire,  qui est très politique, mais pas du tout stratégique (9), Israël n’a pas gaspillé ses meilleures troupes professionnelles (10), mais a engagé essentiellement ses réservistes, comme le montre l’âge des premiers morts (autour de 19 et 20 ans). Il y a, là aussi, une supercherie que les opinions israéliennes n’ont pas tardé à comprendre.

Or ces jeunes troupes, ainsi envoyées au feu dans des conditions très difficiles, de l’avis même des experts, ne sont pas professionnelles, lorsqu’elles ne sont pas parfaitement désorganisées. Une étude de l’âge des structures de commandement permet de comprendre pourquoi : pour une armée de terre qui manœuvre, et encore plus dans un environnement urbain très hostile, la qualité et l’expérience des sergents et lieutenants est fondamentale, parce que c’est elle qui permet à la « troupe » de se déplacer, de se mettre à couvert, ou au contraire d’attaquer, dans les meilleures conditions. Faute de sentir cette autorité, le soldat de base se sentira affaibli, sinon terrorisé. Il ne se défendra pas bien. Il se fera tuer plus facilement, ou bien il tirera sur tout ce qui bouge, y compris sur ses propres camarades.

Pour cette raison, l’âge moyen des sergents, en particulier, ne peut être trop jeune, faute de quoi la structure de commandement sera flageolante, et la troupe incompétente et inefficace. Normalement, l’âge de ceux-ci devrait être au minimum de 30 à 35 ans. Or, dans l’armée israélienne, on en trouve avec un âge de 25 ans, voire même 23 ans. Peut-être un certain favoritisme joue-t-il dans un choix aussi peu cohérent. Si l’on y ajoute le fait qu’aucun d’entre eux n’ait l’expérience du feu, on imagine l’état psychologique des jeunes conscrits mal entraînés qu’ils sont supposés commander. D’où le nombre de morts par tirs « amis » sur leurs camarades (11), et même sur les otages. De fait, les détresses psychologiques de ces soldats sont intenses (12). Certains se sont même suicidés à l’idée d’être envoyés à Gaza… De nombreuses vidéos les montrent s’amusant comme des enfants, ou détruisant des boutiques ou des maisons en riant, le contraire de ce qu’on devrait attendre de soldats concentrés et aguerris, surtout lorsqu’ils font face à des soldats du Hamas, enfermés dans leur enclave, qui n’ont rien eu à faire d’autre, depuis qu’ils sont nés, qu’à penser à se préparer et s’entraîner pour les surprendre, les attaquer et les tuer. De vrais fauves, surdéterminés, certainement.

Les morts de Tsahal

De cette situation découle bien évidemment une quantité de morts militaires qui n’a rien à voir avec les chiffres officiels (13). En effet, Tsahal déclarait, le 22/01, 200 soldats tués depuis le début de l’opération contre Gaza le 27 Octobre, et environ 1200 blessés. Le problème, c’est que le chiffre officiel des blessés correspond au mot d’ordre donné aux hôpitaux par Tsahal, une injonction à laquelle certains d’entre eux ont refusé de se conformer. Plusieurs journaux, à cette époque, ont fait leur enquête et en ont trouvé le triple, jusqu’à 5000 blessés dès le 5/12 selon certains médias (14). Si ces chiffres sont vrais, le chiffre de 200 morts est impossible. Le vrai chiffre est sans doute de l’ordre de 800 à 1000 morts, soit presque autant que le nombre de tués lors de l’opération du Hamas du 7 Octobre. Un prix à payer bien plus lourd que prévu, et qui ne devrait qu’augmenter.

Il conviendrait évidemment de bien vérifier ces chiffres, mais s’ils sont exacts, cela permettrait de mieux comprendre la « panique » qui semble s’être emparée du cabinet de guerre depuis quelques semaines :

  • accusation du Ministre Nir Barkat contre Netanyahu : les soldats se font tirer « comme des pigeons » (15)
  • énorme « clash » au sein du cabinet de guerre il y a 2 semaines, suite à la décision de l’armée de faire un audit de la situation après les deux premiers mois de guerre
  • décision de retirer les troupes du nord de Gaza (environ 20.000 hommes), sous le prétexte que cette région est « contrôlée ». En réalité, elle ne l’est pas puisque les forces du Hamas  l’ont immédiatement réinvestie, et continuent à tirer des roquettes sur Israël depuis cette zone.
  • Déclarations de plusieurs hauts gradés militaires comme quoi l’objectif de vaincre le Hamas sera très difficile, voire impossible.
  • Grandes tensions persistantes au sein du cabinet de guerre

Il est évident que si le plan de conquête de Gaza se déroulait comme prévu, aucun des événements mentionnés ci-dessus ne se serait produit.

De même, dans toute guerre, le vainqueur exhibe les trophées de ses ennemis, vivants ou morts (16). Ici, Tsahal affirme avoir éliminé près de 30 % des forces du Hamas. Mais où sont les cadavres des soldats, ceux des chefs ? Quelles preuves ? En vertu de quoi devons-nous croire Tsahal sur parole ? Il est même facile de démontrer le contraire. En effet, sur les 25.000 morts gazaouis jusqu’à présent, 70 % sont des enfants et des femmes. Le reste sont donc des hommes, soit environ 7.500 en tout. En vérité, il y en plus, avec les disparus sous les décombres, disons même 10.000. Comment Tsahal pourrait-il avoir éliminé le tiers des combattants du Hamas, soit environ 10.000 hommes sur une armée de 30.000 ? Cela voudrait-il dire que tous les civils hommes tués à Gaza étaient des membres du Hamas ? Ce n’est évidemment pas le cas. En vérité, ici aussi, Tsahal publie des chiffres incohérents. Elles n’a aucune idée précise du nombre réel de morts du Hamas, et elle n’en donne aucune preuve.

Le « tsunami » des morts civils de Gaza

Un autre point important qui affaiblit grandement Netanyahu est le manque de temps dont il dispose. En effet, son ministre de la Défense Yoav Gallant ayant annoncé très maladroitement, dès le début de l’opération, qu’il allait couper l’eau, l’électricité, la nourriture et les médicaments à l’enclave (17), le gouvernement  s’est mis lui-même, politiquement, le « pistolet sur la tempe », avec le risque, si les résultats de Tsahal n’étaient pas immédiats, que le nombre de morts gazaouis augmente brutalement, non pas seulement à cause des prétendus « dommages collatéraux » des bombardements, mais aussi et surtout à cause de la soif. Un tel résultat n’aurait pas manqué de « planter le clou » définitif dans le cercueil du régime israélien, à cause de la réprobation internationale contre sa méthode, confirmée par les accusations de génocide récemment portées devant la Cour Internationale de Justice par l’Afrique du sud. Conscient de ce risque, Netanyahu a fait opportunément rétablir l’électricité, donc l’eau (puisque les pompes des puits refonctionnent), le 4 Janvier. Il s’est ainsi redonné du temps, mais un autre risque se profile pour lui, celui de la faim.

En effet, l’UNRWA a annoncé récemment qu’environ 300.000 personnes étaient aujourd’hui en risque sérieux de mort par famine, en particulier dans le nord où sont restés, malgré les injonctions de Tsahal, un nombre important d’habitants, qui n’ont aucune possibilité de partir au sud pour se ravitailler. On voit donc que Tsahal est engagée dans une véritable course contre la montre, car si, dans quelques semaines, l’UNRWA annonce que 100.000 personnes sont mortes de faim, là aussi, c’est la fin de l’Histoire pour Israël, dont la crédibilité ne se relèvera jamais.

Netanyahu isolé de toutes parts

Cette situation militaire qui s’enlise, avec la « bombe à retardement » du nombre de morts gazaouis, contribue largement à l’isolement de Netanyahu, au sein de son cabinet, mais aussi vis-à-vis de sa population, de ses soutiens étrangers, et du reste du monde :

  • sur le terrain gazaoui, Tsahal n’a pas les résultats escomptés, et chaque jour qui passe tend a prouver son inefficacité, sinon son incompétence
  • en Cisjordanie, la population, lassée de la collaboration de l’OLP avec l’occupant, prend aujourd’hui fait et cause pour le Hamas, et organise sa lutte armée
  • au sein du cabinet de guerre, nous l’avons vu, les critiques et la division sont de plus en plus fortes
  • dans l’opinion, après une première phase de sidération où la population l’avait suivi, aujourd’hui les manifestations contre Netanyahu reprennent de plus belle, et pas seulement celles des parents des otages, toujours très actifs, et de plus en plus persuadés d’avoir été floués (18).
  • A l’ONU, dès le début du conflit, tant la session initiale du CS que celle, quelques jours plus tard, de l’AG avaient déjà montré l’isolement d’Israël, uniquement soutenu par son allié américain. Et très récemment, le 19 Janvier, une autre session du CS, à la demande de l’Algérie, a voté à l’unanimité, USA compris cette fois-ci (19), l’interdiction de déportation des habitants gazaouis, fermant la porte définitivement au plan génocidaire implicite de Netanyahu.
  • On sait par ailleurs que sur les réseaux sociaux, les soutiens des palestiniens ont presque totalement pris le dessus. La guerre médiatique est perdue pour Israël depuis longtemps, en particulier aux USA (20).
  • Sur le plan économique, la situation d’Israël est désastreuse, et ce ne sont pas les attaques de la coalition USA/GB sur le Yémen qui décourageront les rudes guerriers houtis de continuer leur harcèlement maritime (21).
  • Sur le plan judiciaire même, Israël fait face à des plaintes pour génocide, tant auprès de la Cour Pénale Internationale que de la Cour Internationale de Justice de La Haye, qui vont l’enfermer progressivement (22).
  • Last but not least, ces derniers jours, Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a « lâché » son allié israélien, en affirmant que l’Europe ne pouvait concevoir d’autre solution que celle à deux Etats (23). L’Arabie saoudite, qui maintient depuis le début de l’affaire, on peut le dire, une « prudente réserve », ne voulant pas « insulter l’avenir » (24), en cas de défaite palestinienne, vient de faire de même. La porte que Netanyahu tenait ouverte jusqu’à présent d’une solution à un Etat sous contrôle israélien est maintenant totalement fermée.

L’internationalisation du conflit, seule porte de sortie ?

Par rapport à cet enfermement presque généralisé, Netanyahu n’a pratiquement plus qu’une porte de sortie : l’internationalisation du conflit. Mais les adversaires qu’il a face à lui, Hezbollah, Liban, Syrie, Turquie, Iran, et potentiellement Jordanie ou Egypte, restent très froids et calculateurs. Ils ne répondent pas directement aux « provocations » israéliennes (assassinat le 2/01 du dirigeant du Hamas Saleh Al-Arouri à Beyrouth, possible implication dans l’attentat de Kerman du 3/01). Le Hezbollah se contente de bombarder la zone frontalière, maintenant ainsi une atmosphère d’insécurité permanente, sans pour autant se mettre « en défaut ». La Syrie fait de même. L’Iran, de son côté, a bombardé en représailles, le 16/01, une base du Mossad à Erbil, dans le Kurdistan irakien, mais n’a pas été plus loin, et ne touche surtout pas le territoire israélien directement. Même les échanges de tirs récents avec le Pakistan, probablement à l’instigation de la CIA, ont vite cessé, avec la médiation pacificatrice de la Chine.

Pourquoi cette patience et ce « dos rond » face aux provocations d’Israël ? En réalité, tous ces pays ont très bien compris que leur meilleure arme est le statut victimaire formidable que les palestiniens se sont construits en 100 jours de guerre. Ce « Graal », il ne faut surtout pas le toucher, car si Israël se trouvait attaqué et peut-être « aux abois », une partie de la communauté internationale (les pays du « nord global ») ne manquerait pas de se « retourner » et de rendre à Israël son statut de « victime éternelle », que Netanyahu lui a fait si opportunément perdre avec sa  politique suicidaire. Pour cette raison, patiemment, ils attendent.

Par ailleurs, et contrairement à ce qu’en disent certains analystes (25), il n’est pas du tout certain que les EUA, eux non plus, n’aient intérêt à l’escalade. En effet, juste au moment où ils perdent la guerre d’Ukraine, le fait de se faire entraîner à soutenir un pays et un dirigeant devenu aussi impopulaire en aussi peu de temps que Netanyahu ne manquerait pas d’être porté fortement à leur discrédit. De plus, dans le cadre de la campagne électorale américaine qui va s’intensifier, Trump s’empressera de reprocher vertement à « Sleepy Joe » Biden non pas son soutien à Israël (26), mais son incapacité à gérer correctement les situations internationales. Enfin, si internationalisation il y a, l’Iran sera obligatoirement impliqué. Or l’Iran vient de signer il y a quelques jours, fort à propos, un traité d’alliance militaire avec la Russie. Par ce biais, Poutine indique très clairement et très fermement à Biden : « Si vous y allez, nous y allons aussi. A bon entendeur, salut ! » Dans cette affaire, les marges de manœuvre américaines (27), et donc celles de Netanyahu, ne sont pas si larges… 

Le départ probable du Premier ministre

De quelque côté que l’on regarde, militaire, politique, médiatique, diplomatique, local, régional ou international, Bibi est « coincé ». Tenu en rênes courtes par ses soutiens les plus radicaux, il ne peut sortir de sa position. Tel le bourdon qui frappe le carreau, il répète sans cesse les mêmes choses : « Nous irons jusqu’au bout » et « Non à la solution à deux États ». Il fait ainsi, de plus en plus, l’unité de tous contre lui. Il renforce, chaque jour, le bloc de ses adversaires. Dans la bouteille proche-orientale, la pression ne cesse d’augmenter. Le bouchon s’appelle Bibi. A un moment, d’une façon ou d’une autre, il va sauter (28).

A partir de là, des solutions politiques seront possibles. Elles se dessinent progressivement. Paradoxalement, de cette ultime tragédie palestinienne sortira peut-être, enfin, quelque chose de positif pour la région et pour le monde.

François Martin         

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