0,00 EUR

Votre panier est vide.

L’Institut 1717 : fonder l’amitié franco-russe sur une recherche philosophique et géopolitique

Dans l’histoire de l’humanité il y a trois sommets : l’Antiquité grecque,
la Renaissance italienne et le XIXe siècle russe !
Paul Valéry

L’idée est de créer la première fontaine d’idées franco-russe. En effet, on dit que la nature a horreur du vide et que le vide est fait pour être comblé… Or, avec les co-fondateurs de ce projet, nous avons pris conscience que les échanges existants entre la Russie et la France étaient surtout axés sous les angles économiques ou culturels au sens large, mais rarement d’un point de vue philosophique ou politique, ni géopolitique. Et pourtant, nous pensons que nous avons beaucoup à apprendre de la sagesse russe. Paul Valéry, à sa manière, a exprimé cette idée ainsi : « Dans l’histoire de l’humanité il y a trois sommets : l’Antiquité grecque, la Renaissance italienne et le XIXe siècle russe ! ». Si en France nous n’avons pas oublié les deux premiers, force est de constater notre méconnaissance abyssale du troisième. Notre institut se propose justement d’apprendre à mieux connaître, voire à découvrir ces grands auteurs russes, non seulement du XIXe, mais également ceux du XXe siècle, tels Alexis Leontiev, Ivan Iline, Vladimir Soloviev, Nicolas Berdiaev et bien d’autres encore. En outre, notre entreprise a vocation à répondre aux aspirations russophiles d’une large frange du peuple français qui assiste, impuissant, au triste spectacle d’une russophobie d’État. Nous pensons également qu’à l’heure où la France s’est perdue dans une vision du monde qui n’est pas conforme à son génie, ses élites doivent renouer avec ceux qui n’ont pas coupé le fil de la tradition. Et le grand paradoxe – mais qui n’est en réalité qu’apparent – de la Russie de Poutine est d’avoir réussi à conserver le lien avec les valeurs traditionnelles malgré la funeste expérience communiste et les deux décennies de turbo-libéralisme que ce pays a connu. Par ailleurs, si la Fédération de Russie a su renouer avec la grandeur sous l’ère de Vladimir Poutine, notamment grâce à son spectaculaire retour sur la scène internationale après les dramatiques années qu’elle a vécues sous Boris Eltsine, on peut néanmoins observer au mieux un relatif effacement, au pire un suivisme, sur le plan de la pensée politique. Certes, quelques lignes rouges ont été tracées pour signifier aux membres de l’OTAN les limites à ne pas dépasser, notamment dans le domaine des mœurs, mais on est loin d’une politique de Sainte Alliance telle qu’elle avait été imaginée par l’empereur Alexandre Ier. Et aujourd’hui, sans doute plus que jamais, le monde a besoin d’être rééquilibré par un discours anti-pensée unique. Nous pensons justement que dans l’époque difficile que nous traversons, seuls les Russes sont en capacité de formuler ce discours. Peut-être s’agit-il seulement de les en convaincre ?

Emmanuel Leroy préside l’Institut 1717.

Voir aussi

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici