Les Conversations du Nouveau Conservateur.
Par Paul-Marie Coûteaux – en partenariat avec TVLibertés.
Après une quarantaine d’ouvrages, Jean-Marie Rouart, l’un des mieux connus de nos académiciens français qui fut deux fois directeur du Figaro Littéraire, consacre un livre étonnant à son père, le peintre Augustin Rouart, maître de ce « réalisme poétique » qui échappa à toutes les modes et dont il s’attache à faire reconnaître l’œuvre. L’occasion de revenir sur sa famille, qui cultiva pendant des générations les Beaux-Arts au point d’accumuler de somptueuses collections (on en aura un aperçu au fil de l’émission), mais aussi sur ses héritages intellectuels et moraux – ceux d’une France qui glorifia toujours la devise des gentilshommes « Vivre Libre », et dont il incarne à merveille le primat accordé à la littérature, et à la langue, dont il est un défenseur acharné contre les dévastations américaines, qu’il n’hésite pas à comparer à une colonisation – notamment contre le franglais. Regardant toutes choses au prisme de la littérature, il lâche au détour d’une phrase : « La Littérature fut l’essentiel de ma vie ». Portrait d’un parfait chevalier des Arts et des Lettres…