Il est un esprit indépendant, à bien des titres iconoclaste. L’archétype de l’homme libre. Sénateur de la Côte d’Or, Alain Houpert (LR), rend hommage dans Lettre à mes pères (éditions de Passy), aux grands esprits de la Bourgogne. Lamartine, Colette, Eiffel, d’Ormesson… Un ouvrage sur lequel nous reviendrons longuement dans le prochain numéro du Nouveau Conservateur.
D’ici là, nous sommes heureux de vous annoncer que le sénateur dédicacera son ouvrage lundi 20 juin, à onze heures, salle Japiot, à Chatillon-sur-Seine.
Extrait de la préface.
Cela fait 22 ans que je suis immergé en politique. Un élu, oui, mais sans me sentir un « homme politique ». En ce sens, afin de m’exprimer, j’ai donc choisi de me rapprocher de mes racines bourguignonnes dont le Panthéon vaut bien les grands hommes de la rue Soufflot !
Chacun de ces illustres a, dans son domaine, tracé une voie d’excellence. Certains sont célèbres, d’autres plus méconnus, mais tous ont participé à ce qu’un élu ambitionne d’élever lorsqu’il prétend diriger une nation : l’intelligence collective. Car l’intelligence d’un peuple est une étincelle de l’intelligence de l’humanité. Et c’est admirable, émouvant, de penser que ces parcelles d’intelligence humaine ont pris racines dans ma terre de Bourgogne.
A ces maîtres du passé dont la vie ou l’ouvrage influent encore sur nos vies, j’ai décidé d’écrire. Des lettres qui portent en elles ma reconnaissance pour leurs travaux, ma volonté pour faire fructifier leurs héritages, mes espoirs de s’appuyer sur les épaules de ces géants pour un autre demain.
Alain Houpert, Lettres à mes pères, éditions de Passy
