Adresse à nos lecteurs et abonnés
Nous avons bien conscience que ce numéro d’hiver paraît avec un retard d’un mois, et que nous devons de l’expliquer à nos lecteurs et abonnés dès l’orée de ce volume – à la place habituellement dévolue à notre « ligne éditoriale », celle-ci étant mise en ligne sur notre site internet (onglet « qui sommes-nous ? » ). Les raisons sont hélas multiples. Pour commencer, les efforts des membres (tous bénévoles) de notre petite équipe se sont concentrés ces derniers mois sur le développement de notre revue : campagne d’abonnement* ; montée en puissance de notre site – que nous invitons nos lecteurs à consulter : on y trouvera nombre d’articles inédits, réagissant souvent « à chaud » à l’actualité ; intensification de nos émissions sur TVLibertés (chaque mois sont désormais mises en ligne plusieurs «Conversations du Nouveau Conservateur », que l’on peut retrouver sur YouTube. Rappelons que nos derniers invités sont Eric Zemmour, Bernard Lugan, Jean-Marie Le Pen, Guillaume Peltier et Jean-Luc Jeener. Ensuite, viendront en mars et en avril, Christine Boutin, Philippe de Villiers, Bruno Gollnisch …) A cela s’ajoute le lancement des « forums du Nouveau Conservateur », à Paris comme en province. A Paris (où nous avions commencé à préparer un colloque qui devait alors lieu en mars, mais fut rendu impossible par les conditions très draconiennes du passe vaccinal ), ces forums auront lieu tous les trimestres, à la parution de chaque numéro, au Théâtre du Nord-Ouest ; ils réuniront chaque fois plusieurs des personnalités qui s’expriment dans nos colonnes. Le premier se tiendra le 25 mars (voir encadré pages 1 et 157). Par ailleurs, nous multiplions nos partenariats avec des libraires – la diffusion par abonnement, bien qu’elle aille bon train, devant être accompagnée de la vente en librairie. Enfin, nous adresserons prochainement un courrier à chacun de nos abonnés sur les voies et moyens de participer au développement du Nouveau Conservateur, revue dont nous entendons faire la matrice intellectuelle d’une droite rénovée – cela quels que soient les résultats de l’actuelle séquence électorale. Inutile de dire que ladite séquence électorale n’est pas pour rien dans le retard avec lequel nous avons « bouclé » ce numéro. Plusieurs membres de notre équipe lui consacrent un temps considérable – pas toujours d’ailleurs auprès du même candidat. Certes, par principe, Le Nouveau Conservateur ne prend fait et cause pour aucun candidat, sa vocation (« Retrouver les fondements de la politique traditionnelle française, Redresser la droite nationale et Restaurer la France »), se situant très au-dessus des compétitions électorales, et plus encore des partis. Il va sans dire que ce principe ne pouvait empêcher que plusieurs membres de notre équipe consacrent aux élections un temps qui a manqué à la préparation de ce numéro. A ce sujet, annonçons que notre livraison de Printemps, à la mi-mai, sera largement consacrée au commentaire des résultats présidentiels et, non moins important, à la préparation des élections législatives ; après ce numéro très « politique », ceux d’été (n°8, juillet) et d’automne (n°9, octobre) se consacreront plus particulièrement au combat culturel, en insistant sur l’Histoire. ** Ce n’est pas tout. Outre que plusieurs problèmes techniques nous ont retardés (« Les machines sont méchantes », comme disait Cocteau), il advint que, alors que nous approchions d’un premier bouclage, M. Poutine a cru bon, le 24 février au matin, d’envoyer un grand renfort de troupes dans une partie de l’Ukraine. Aussi grave que soit cette affaire, notre premier réflexe fut d’en remettre l’examen au numéro de mai et de laisser les membres de l’OTAN à leurs surenchères verbales – et M. Macron à ses habituelles comédies. Cependant, la sur-réaction otanienne, l’alignement de l’UE sur Washington, et la stupéfiante rapidité avec laquelle fut fabriquée l’actuelle hystérie anti-russe, avec ce qu’elle comporte d’exagérations et de mensonges, nous a paru si grave pour l’équilibre à venir de l’Europe et du monde, que nous nous résolûmes assez vite à traiter la question dès ce numéro, ce qui entraîna un retard supplémentaire d’une dizaine de jours. Aux deux dossiers principaux de ce numéro, l’un consacré à l’Opération Covid, l’autre, à l’occasion de l’élection présidentielle, à la question du Bien Commun, s’ajoute donc un sous-dossier de dernière minute consacré à la « Riposte russe ». C’est ainsi que ce numéro est plus fourni que d’habitude. Pour toutes ces raisons, nous demandons à nos abonnés de ne pas nous tenir trop grande rigueur du fait que notre numéro d’hiver paraisse en mars, et non pas en février comme annoncé. Nous voici déjà aux premiers bourgeons…
La Rédaction
