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A lire – L’Homme au coeur de la Création

L’Homme au coeur de la Création par Benoît XVI, aux éditions Artège.

Recension de Guillaume de Thieulloy

À lire les médias dominants, on jurerait qu’avant le Pape François et son encyclique Laudato Si, l’Église ignorait les questions écologiques. C’est évidemment faux. Le titre même de l’encyclique du pontife régnant est tiré d’un poème de saint François d’Assise, dont l’amour de la nature, chantant son Créateur, est bien connu. Plus lointainement, bien des Pères de l’Église ont parlé magnifiquement de la Création et saint Paul lui-même, dans sa sublime épître aux Romains, nous montre les conséquences du péché de l’homme sur cette création – qui aspire, elle aussi, à la Rédemption.
Quant au Magistère, Jean-Paul II et Benoît XVI avaient proposé un enseignement sur ce thème qui a pris progressivement sa place dans ce que l’on appelle la « doctrine sociale de l’Église ».
Les éditions Artège ont eu l’excellente idée de réunir un certain nombre de textes de Benoît XVI sur les relations entre l’homme et la création – et de les faire introduire par l’abbé Iborra, vicaire à la paroisse Saint-Roch de Paris et excellent connaisseur de la pensée de Joseph Ratzinger.
L’homme y est vu comme le sommet de la création matérielle – et comme son intendant, Dieu ayant confié la terre « et tout ce qu’elle renferme » à nos premiers parents pour que ces derniers la fassent fructifier en rendant ainsi un culte d’adoration au Créateur.
Inutile de dire combien nous sommes loin des pseudo-écologistes trotskisants pour qui l’homme est, au contraire, un parasite de la « déesse mère » Gaïa !
Il convient aussi de relever l’insistance de Benoît XVI sur la notion d’écologie intégrale – c’est-à-dire d’une écologie qui s’applique à l’homme également. Nous avons évoqué à plusieurs reprises dans Le Nouveau Conservateur (en particulier dans le dossier de notre n° 12) sur l’importance de la santé et d’une alimentation saine pour une éthique (et une esthétique) conservatrice. Mais il faudrait y ajouter tout ce qui relève de la loi naturelle – le terme même est évocateur. Certes, la nature humaine ne relève pas, comme celle des animaux, de l’instinct et la loi naturelle n’est donc pas une simple loi biologique, mais il existe bel et bien une nature humaine – partie prenante (et partie la plus noble) de la création et donc relevant de cette « grammaire de la vie » qu’est l’écologie intégrale.
Les conservateurs auraient tout intérêt à prêter l’oreille aux remarquables enseignements du grand théologien que fut notre ancien Pape.

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